
Ce projet vise à concevoir la cover de l’EP «+32» de DCM, en capturant un moment suspendu entre rêve et cauchemar. Sous une lune gigantesque, un personnage figé se tient seul dans une ville à l’arrêt, éclairée par une lumière crue qui ne réchauffe rien. Autour de lui, des mains noires surgissent de l’ombre, comme les échos d’une angoisse omniprésente.
L’univers visuel navigue entre réalisme brut et surréalisme psychologique: chaque détail, du ciel étoilé à l’immobilité du corps, renforce cette tension, cette sensation d’étouffement dans l’immensité nocturne. Le choix des couleurs froides, des contrastes durs, installe une atmosphère pesante, presque étouffante.
L’image devient le reflet d’une lutte invisible, d’une solitude amplifiée par le silence de la nuit et l’indifférence de la ville.
+32, c’est un appel lancé dans le vide, un code chargé d’absence, une mélancolie qu’aucune lumière ne perce.






